Des frais de scolarité universitaire faibles

Le coût des études en France est l’un des plus faibles au monde. Parce que l’État prend en charge la plus grande part des frais de scolarité des formations suivies dans les établissements supérieurs publics pour les étudiants français comme pour les étudiants étrangers.

LES FRAIS DE SCOLARITÉ DANS LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS

Choisir d’étudier en France, c’est accéder à des formations de qualité  et accessibles au plus grand nombre. Les frais de scolarité universitaires français sont faibles car l’État prend en charge l’essentiel du coût des formations dispensées dans les établissements publics. Le coût réel des études est le même qu’ailleurs. La différence est qu’en France, que vous soyez français ou étranger, l’État en paye la plus grande part. L’Etat français finance environ deux tiers des frais de scolarité des étudiants internationaux non-européens dans le public. Un tiers reste donc à la charge de ces étudiants.

Les frais de scolarité pour 2019-2020, valables pour l'ensemble des établissements publics, s’élèvent à :

  • 2770 € pour une année en cycle Licence ;
  • 3770 € pour une année en cycle Master.

Retrouvez le détails des frais de scolarité par diplôme et domaine sur le site Service Public.

QUELS DROITS D'INSCRIPTION SELON VOTRE SITUATION ?

Droits d’inscription similaires à ceux de 2018/19 et équivalents à ceux des étudiants français pour...

  • Les étudiants extra-communautaires ...
  1. ... déjà inscrits dans un établissement public d'enseignement supérieur en 2018/2019, tous niveaux confondus (Licence, Master, Doctorat) ;
     
  2. ... qui arriveront à la rentrée 2019/2020 et commenceront un Doctorat ;  
     
  3. ... inscrits en 2018/2019 dans une formation préparatoire de FLE (Français Langue Etrangère) à l'entrée en Licence, Master ou Doctorat et qui commenceront leur cycle d'études en 2019/2020 ; 
     
  4. ... qui habitent en France avec le statut de résident ou avec une carte de séjour portant la mention "vie privée et familiale" ; 
     
  5. ... qui ont le statut de réfugié ou qui sont bénéficiaires de la protection subsidiaire. 
     

Aucun droits d’inscription à payer, qu’ils soient différenciés ou non, pour…

  • Les étudiants qui viennent étudier en France dans le cadre d'une convention de partenariat entre universités qui prévoit une exonération totale des droits d'inscription (comme les programmes d'échanges Erasmus+ notamment) ;
     
  • Les étudiants titulaires d'une bourse du gouvernement français (BGF) 
     
  • Les étudiants titulaires d'une bourse de leur établissement d'accueil, prévoyant une exonération totale des droits d'inscription. 
     

Exonération partielle ou totale des droits d’inscription pour…

Les étudiants extra-communautaires qui se seront vus accorder une exonération, totale ou partielle, des droits d’inscription par leur établissement d’accueil en France ou par l’ambassade de France de leur pays d’origine.

La stratégie d'attractivité des étudiants internationaux lancée par le gouvernement donne la possibilité aux ambassades et aux établissements d'exonérer du paiement des droits d'inscription différenciés un nombre très important d'étudiants extra-communautaires : 14 000 exonérations seront accordées par les ambassades et les établissements pourront exonérer jusqu'à 10% du total des étudiants qui s'inscriront à la rentrée 2019. 
 

Droits d’inscription différenciés pour…

Les étudiants extra-communautaires ne se trouvant dans aucune des situations citées ci-dessus :
 

  1. Arrivant en France à la rentrée universitaire 2019 et s’inscrivant pour la première fois dans un cycle d'enseignement supérieur en Licence ou en Master ;
     
  2. S’inscrivant dans un établissement d’enseignement supérieur public, dépendant du ministère en charge de l’Enseignement supérieur. C’est le cas de toutes les universités par exemple. Pour vérifier, consultez la liste des établissements d'enseignement supérieur publics concernés par l'application du paiement des droits différenciés

Vous avez encore des interrogations? Consultez la FAQ Choose France.

QUELS SONT LES ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES PUBLICS CONCERNÉS ?

Voici la liste des principaux établissements d’enseignement supérieur publics en France dont l’essentiel des frais de scolarité est pris en charge par l’État :

  • l’ensemble des universités françaises ;
  • les vingt-cinq regroupements d’établissements ;
  • les trois instituts nationaux polytechniques ou INP (Toulouse, Grenoble et Bordeaux) ;
  • les quatre écoles centrales (Lille, Lyon, Marseille, Nantes) ;
  • les six instituts nationaux des sciences appliquées ou INSA (Lyon, Rennes, Toulouse, Rouen, Strasbourg et Centre-Val de Loire) ;
  • les trois universités de technologie (Compiègne, Belfort-Montbéliard, Troyes) ;
  • les quatre écoles normales supérieures ou ENS (Paris Ulm, Paris Saclay, Lyon, Rennes) ;
  • vingt grands établissements comme le Collège de France, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), l’Institut national de langues et de civilisations orientales (Inalco) ou encore l’école des hautes études en sciences sociales (Ehess) ;
  • les cinq établissements français à l’étranger : l’école française d'Athènes, l’école française de Rome, l’école française d'Extrême-Orient, l’Institut français d'archéologie orientale du Caire et la Casa de Velázquez de Madrid ;
  • les vingt-cinq organismes publics de recherche dont le CNRS, le CNES, le CIRAD, l’INSERM, l’INRA, ou encore l’IFREMER.

N’hésitez pas à consulter la liste ministérielle officielle pour vérifier si votre établissement en fait bien partie.
 

LES FRAIS DE SCOLARITÉ DANS LES ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS FRANÇAIS

Les frais de scolarité dans les établissements privés, notamment dans les écoles de commerce, sont sensiblement plus élevés que dans le public. En général, ils atteignent 3 000 à 10 000 euros par an. Renseignez-vous sur le site de chaque établissement pour connaître le montant exact des frais de scolarité de votre formation.

18 % des étudiants en France sont inscrits dans des établissements privés. Le caractère privé d’un établissement signifie qu’il n’a pas été créé par l’État. Le niveau des financements publics y est donc variable. Dans certains cas, l’État peut reconnaître officiellement un établissement et l’autoriser à délivrer les diplômes nationaux. Il dispose alors d’un droit de regard sur les formations qui y sont dispensées, ce qui est une garantie de service et de qualité. Par exemple, les cinq instituts catholiques (Paris, Lille, Angers, Lyon, Toulouse) et certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs sont des établissements privés reconnus par l’État.
 

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